Cohabiter avec Zorro n’est pas si terrible que ça. Je suis un pacifique dans le fond, mais je dois néanmoins tenir mon rang d’aîné et de premier arrivé.
Ce petit m’est finalement assez sympatique. J’ai choisi de tout partager avec lui, sauf ma queue qui n’est pas un jouet : mes gamelles, ma bouffe, mon mobilier, mes souris en fourrure parfumées à l’herbe aux chats, et mes humains.
Après une petite semaine, j’ai été d’accord de jouer à la poursuite-baston avec lui : on se court après, et après une cavalcade brève mais intense, le poursuivi s’arrête net et se tourne pour donner une baffe à son poursuivant (ou essayer de donner une baffe dans le cas de Zorro pour l’instant).
J’ai aussi pris Zorro à son propre jeu : il adore me faire des embuscades pour me faire souffler, j’ai donc commencé à faire la même chose. Il sursaute chaque fois, mais ne souffle pas.
Nous arrivons même à partager le lit, bien que nous ayons encore besoin d’un médiateur.

Nous ne dormons pas encore ensemble, mais je me surprends à avoir des petits gestes d’affection pour ce chaton. Samedi matin, quand Claire m’a ouvert la porte de mes appartements, et que Momo a ouvert la porte de sa chambre à Zorro, nous nous sommes appelés en roucoulant, et avons échangé un petit coup de truffe avant d’aller manger.
Comme il n’a pas encore le droit de sortir (contrairement à moi, nananère), Zorro explore tous les recoins de la maison ; il a vite découvert comment monter à l’échelle du galetas. Il fait ça très bien, mais je suis un peu en souci pour la descente, voyez plutôt : la tête en bas, et on y va ! Moi je dis qu’il va finir avec le museau comme un chat persan…