Quand j’ai disparu, Claire et Momo ont mis quatre jours à me retrouver. C’est grâce à une poule qu’ils ont réussi : la voisine cherchait sa poule, m’a vu de loin, et l’a dit à Claire et Momo. Après un bon moment passé à se balader dans le village, ils m’ont finalement aperçu. Momo a avancé un peu vers moi puis m’a laissé approcher. Il m’a offert mes friandises préférées, et a pu me prendre dans les bras pour rentrer à la maison (OK, il me tenait dans ses bras mais une de ses mains tenait aussi doucement mais fermement la peau de ma nuque pour m’empêcher de gigoter et de repartir).
Je crois qu’ils m’ont retrouvé parce qu’ils ont eu de la chance, parce que toute la blogosphère et les groupes de gagas des chats ronronnaient et priaient pour que ça arrive, mais aussi parce qu’ils ont su mettre en pratique les points suivants :
- Anticiper : n’importe quel chat, même un chat d’intérieur, est susceptible de s’enfuir et de disparaître une fois ou l’autre ! Ne pas attendre que le chat disparaisse pour préparer une affiche simple, claire et lisible au cas où. Choisir une écriture assez grande et lisible, et une ou deux photos récentes. L’affiche contiendra le nom du chat, la date de sa disparition, le numéro de téléphone portable, le nom et l’adresse du propriétaire du chat
- Anticiper : pucer son chat
- En cas de disparition, ne pas attendre pour faire savoir qu’on a perdu son chat
- Avertir les voisins (maisons, commerces, …) en leur demandant de contrôler leur cave, leur garage, et leur abri de jardin
- Mettre des affiches dans le quartier, : choisir des endroits bien visibles (arrêt de bus, boîte aux lettres, bancomat, distributeur de journaux, …)
- Mettre des affiches dans les écoles alentours et les centres commerciaux
- Avertir les refuges de la région et la société protectrice des animaux
- Utiliser les sites Internet prévus à cet effet pour lancer une alerte « chat perdu » : ils sont en lien avec les refuges
- Avertir les vétérinaires de la région et le service de voirie
- Mener des recherches à pied dans les environs de la maison, en marchant lentement et en appelant le chat à intervalles réguliers au moments les plus calmes de la journée ; s’arrêter pour écouter et regarder.






