Archives par étiquette : Sécurité

Mauvaise journée

Zorro :
Loupi s’est fait heurter hier après-midi par une voiture. Il a de vilaines blessures sur le côté (peau pelée, tendons et os de la jambe à vif), les canines cassées et la queue écrasée. Il y a comme un écart entre son bassin et la vertèbre, ce qui pourrait provoquer des problèmes neurologiques.

Heureusement, Momo était à la maison : Béatrice, notre voisine, a entendu hurler mon copain, elle s’est précipitée pour le ramasser, et Momo a foncé pour le faire soigner.

Ce matin (samedi) le vétérinaire a téléphoné à Claire pour lui donner des nouvelles : Loupi est sous morphine car il souffre beaucoup. Il n’est apparemment pas incontinent mais il faudra l’amputer d’un bout de queue. Comme on est moins de 24h après le choc, on se laisse jusqu’à dimanche pour voir encore comment ça évolue et décider si ces souffrances valent la peine d’être vécues pour continuer ensuite une vie de chat un peu différente, ou si les séquelles seront telles qu’il vaut mieux s’arrêter là.

Un danger printanier inattendu

Nos amis du blog Playful Kitty ont publié une liste d’astuces pour aborder le printemps en toute sécurité. Suite à une récente mésaventure de Claire, nous souhaitons attirer votre attention sur un autre danger printanier : la fonte de la neige sur le toit des maisons, en particulier en montagne.

La neige accumulée sur les toits des maisons fond durant la journée à cause de la douceur des températures par temps ensoleillé, mais gèle à nouveau partiellement la nuit. De gros blocs de neige posée sur une plaque de glace glissent lentement le long des toits pour finir par tomber, et ça peut donner ça :

Claire était en visite chez une amie à la montagne et elle a parqué sa voiture sur une des places devant la maison… Vous imaginez si c’était un chat ou tout autre être vivant ?
Pour éviter un accident, un propriétaire responsable fera attention à déneiger son toit, ou à indiquer clairement le danger encouru si ce n’est pas possible.

Pour Claire et sa voiture, c’est trop tard, mais à la maison, j’ai tout de suite vérifié que nous ne risquions rien !

Histoire de puces

Zorro : Quand nous étions adolescents, Claire nous a donné des puces. Je ne comprends pas pourquoi elle a fait ça, vu que maintenant elle se tue à nous appliquer chaque mois une solution antipuces pour éviter qu’on en attrape encore. Ils sont pas logiques nos domestiqués…

©ANIS

Loupi : T’as rien compris, Zorro ! Elle ne nous a pas donné des puces, elle nous a fait mettre une puce ! Une micro-puce électronique ! Comme on utilise le même mot en français et en italien pour l’insecte et pour l’objet, tu as tout mélangé : il s’agit en fait d’une capsule en verre de la taille d’un grain de riz qui est insérée sous notre peau vers la nuque ; elle ne peut pas se déplacer, ni être détruite par un choc. Elle contient un émetteur…

Zorro : Cool, alors la NSA peut nous suivre, et voir partout où on va ? On a un GPS ?

©ANIS

Loupi : *soupir* Non, Zorro… Le transpondeur est un émetteur qui ne s’active qu’au passage d’un lecteur spécifique. Il contient un code d’identification unique au niveau mondial. S’il nous arrive quoique ce soit (accident, perte, …), la police, les vétérinaires, et les refuges sont équipés de lecteurs qui permettront alors de nous identifier et de prévenir nos domestiqués. Nos données figurent dans une banque de données nationale, et leur mise à jour (déménagement ou changement de propriétaire par exemple) est gratuite. En Suisse, c’est la société ANIS qui s’occupe de tout cela.
La solution de la micro-puce est préférable au tatouage qui se pratique dans certains pays pour identifier un animal, car un tatouage peut devenir illisible avec le temps, ou la partie du corps sur laquelle il est fait peut être abîmée en cas d’accident.